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Parfois un lieu de passage, un endroit où il fait bon vivre, un lieu de débauche, on lui attribue tellement de responsabilités, que faut-il en penser ?


Elle est ce que l’on en fait, avant tout pour la majorité d’entre nous, si on la choisit c’est parce qu’on s’y sent bien. C’est un cadre vital, c’est presque orgasmique. C’est par analogie à un coquillage, une coquille sociale, et quand on la perd notre monde s’écroule. C’est tout un équilibre qui disparaît, c’est un saut dans le vide.
Pour un être humain c’est sa stabilité, c’est une force d’intégration, loin de toutes contingences, le foyer, l’abri, c’est l’image sociale que l’on veut donner.


La maison c’est notre seconde peau, elle est le refuge, le seul endroit qui nous appartienne, là où tout est possible parce qu’on le décide.


C’est un lieu qui peut être chargé d’histoire, une maison a un vécu, elle nous raconte quelque chose, elle cache des secrets, elle se dévoile et prend des couleurs insoupçonnées au fil des saisons. Tantôt fleurie au printemps, épanouie l’été, plus discrète à l’automne, secrète l’hiver, elle nous submerge d’émotions, des bonnes et des mauvaises, nous fait rire, nous fait pleurer, nous rappelle que grâce à elle on existe.


Elle participe à la construction d’une micro société : la famille.
Chaque membre en fait son microcosme, fabrique son propre environnement, instaure ses règles sans oublier qu’il doit composer. Même affaiblie l’unité est préservée. La maison c’est soi, les autres, c’est un lieu de rassemblement, chez soi il ne peut rien se passer. Les souvenirs se bousculent, on revit son passé, on se souvient des réunions familiales, des moments heureux, on vit son présent, on imagine l’avenir. L’homme prend conscience de sa puissance quand il vit chez lui.
La maison, sans elle, que devenons-nous ?

Que nous reste-il ? Alors est-ce que l’on peut se dire que la maison c’est le bonheur ?