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Est-il bien de toujours dire la vérité ? Comment la définir ? Y a- t-il plusieurs vérités ?

La question de la vérité se pose à plusieurs niveaux, humain, scientifique, théologique. On peut s’interroger au-delà des écrits prophétiques sur la signification de la vérité dans les relations humaines, la parole ou les actes.

Les textes bibliques nous donnent les clés pour décoder et tenter de comprendre la vérité de l’homme. Le sens courant en français limite pour l’essentiel la vérité à ce qui est en conformité avec la réalité. L’affirmation de la vérité est souvent reliée à notre mode de pensée, nos phrases et le réel qui parfois peut nous échapper.

Quel est le devoir de l’homme vis à vis de la vérité ?

En toute objectivité, on parle d’abord de véracité, de sincérité. Dire la vérité n’est pas vraiment un devoir, sauf envers ceux qui ont droit à la vérité. On peut s’affranchir de la vérité, mais alors peut-on vivre dans le mensonge ? A nous de reconnaître en pleine conscience notre responsabilité face à nos décisions, quant on sait que sans la vérité, on se prive de liberté, notre liberté d’agir et de penser, dans le respect de l’autre. Mais n’oublions pas notre engagement moral, le vivre ensemble qui implique la vérité de chacun envers lui-même et envers les autres si souvent bafoué.

Le mensonge est destructeur, la vérité est libératrice.

Et que fait-on du mensonge par omission ? C’est une demi-vérité, mais celle là elle est pardonnable. Alors faut-il au nom d’une pensée, tronquer une part de nos sentiments par lâcheté, par diplomatie ou par peur?

Alors on peut choisir de dire la vérité si l’on veut vivre en accord avec soi-même, ou préférer le mensonge si on décide de trahir ses ressentis, ses émotions, ou prendre le risque de la semi-liberté empreinte de mauvaise foi qui transgresse la simple honnêteté morale. Que l’on soit le maître du monde ou le dernier des misérables, nous sommes tous confrontés aux règles morales et  fondamentales de la vie sociale qui imposent des exigences auxquelles il est difficile de se soustraire, c’est le principe de la vie en société.

La vérité est un vaste sujet, libre à chacun et chacune de faire son juste choix.