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Quand peut-on parler de solitude ?
Il existe différentes formes de solitude : celle que l’on choisit, celle qu’on nous impose, celle qui nous oblige. Plusieurs réalités comme les facteurs socio-économiques et l’isolement deviennent la source de cette solitude, elle se pare de multiples habits : le chômage, les bas revenus, la vieillesse, le handicap, voilà quelques causes qui font le lit d’une exclusion morale, elle nous plonge dans un isolement social et/ou relationnel.
Quand on choisit la solitude on l’apprécie, on peut l’interrompre à tout moment, elle est notre accompagnatrice au quotidien, quand elle s’impose elle devient une souffrance, une perte, un risque.
La solitude quand elle est intentionnelle peut devenir créative, elle nous permet de nous recentrer sur nous même, elle peut aussi nous permettre de nous connecter à un état spirituel, d’aller au bout de soi, et de développer d’autres ressources. Elle peut nous rendre heureux.
La solitude si elle est subie de façon passagère ou durable nous impose un chemin de vie semé de difficultés intenses et douloureuses. Bien avant déjà, mais aussi depuis le début du 21ème siècle les neurosciences sociales s’appliquent à trouver les solutions pour enrayer ce fléau qui ne fait que grandir, et les sociologues cherchent les moyens de remédier et de prévenir la solitude et ses problèmes qui sont la cause de la maltraitance morale et physique. Le développement de notre société fait la part belle à cet isolement social, cruel, dangereux, et le lit de la peur. Une connexion sociale rassure, une absence de lien social augmente au contraire ce sentiment d’insécurité.
Dans une étude contenue dans la revue « Image » en 2003, il est démontré dans le cadre d’une IRM, que l’exclusion sociale active des zones du cerveau similaires à celles activées par un individu souffrant de douleur physique. Il est démontré et prouvé que la solitude engendre une baisse d’estime de soi, et augmente les risques d’auto destruction.
La solitude accompagne l’isolement social et a un impact sur notre qualité de vie et notre santé morale et physique.
En somme puisque vivre en société nous relie à des règles sociales et sociétales, alors tendons la main aux nôtres, et ne laissons pas l’insécurité devenir l’ostracisme d’un groupe qui privilégie les souffrances de la personne qui en est la victime.